De Maya Masse, Louis Schild et Wrestler, au festival de la Cité. Du krump au ralenti... avec des sauts dans le temps façon chapitrage DVD, et tout ça sous un soleil tapant terriblement fort.
💃 - Danse
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Kill your darlings
De Joshua Monten. Deux danseurs commencent un jeu de marelle qui contraint leurs mouvements dans ses cases. Évidemment, l'espace vient à manquer, ils se marchent l'un sur l'autre, et cela finit en une joussive bataille de craie.
Frontera | Border - A Living Monument
De Amanda Piña, au festival de la Cité. Ambiance défilé de mode au ralenti, avec un rythme répétitif et menant à une sorte de trance. Attitudes des danseur·euses inspirées aussi bien des gangs que des Black blocks ou des shamans.
Bestiaire
De la Cie BAL, au festival de la Cité. Solo de danse inspiré des attitudes des animaux en cage. Tout y passe : canidé, félin, primate, phoque, coq, ... Il réussira quand même à s'échapper de sa cage à un moment. Réactions très vives du public, particulièrement les enfants.
Fighting
De Shaymaa Shoukry, au festival de la Cité. Duo de danse, où des mouvements de combats ou arts martiaux se transforment petit à petit en mouvements de clubbers ou d'amant·es. Mélange de styles et d'ambiances.
Cod.Act : VonRollTwist V
À Plateforme 10. Un homme enchaîné par un réseau de cordes se débat pour se libérer. Chacun de ses mouvements déclenche des sons. Une métaphore incitant à se libérer de ses entraves ?
Daya Jones, Ride 88
À Plateforme 10. Solo de danse hip-hop, bien plus calme que le Collectif Ouinch Ouinch. Très belles chorégraphies, cherchant l'interaction avec le public.
Lingaland
De la Cie Linga, à Plateforme 10. Ou quand une troupe de danse contemporaine se frotte au chant lyrique tout en glissant dans des escaliers. Pas sûr d'avoir tout bien compris l'intention et l'intérêt.
Happy Hype
Du collectif Ouinch Ouinch, À Plateforme 10. Spectacle de danse très "dans ta face", piquant avec réussite à toutes les sauces et cassant les stéréotypes de genre au passage. Et ce plat est servi avec une énergie entraînant le public.
Épisode
De Mélissa Guex et Charlotte Vuissoz, à Vidy. Danseuse avec une présence extraordinaire, Mélissa Guex évolue au sein du public et le domine. À la fois féline, dirigeante, coulante, dans une performance courte mais très puissante !
Oüm
De la Cie Massala, à Nebia. Musique électro-orientale, danses menant à la transe, salle comble et standing ovation, mais j'ai résisté à l'enthousiasme collectif. Pas ma tasse de thé de menthe (j'ai d'ailleurs toujours préféré le thé vert 😉).
Chasing a ghost
De Alexandra Bachzetsis, à Vidy. Avec deux pianistes et cinq danseur·euses, étude sur le duo. Symétries, sensualité, séduction, superpositions, à distance (vidéo) ou proche, ... Avec une très belle partition musicale pour pianos préparés.
Domino Race
Du Kollektiv F, à la Fête de la Danse Yverdon. Six danseur·euses, chacun·e avec son propre code couleur, reprennent la chute des dominos dans un parcours urbain. Léger et fun, avec des obstacles amusants.
Shiver
De Beaver Dam Company, à la Fête de la Danse Yverdon. Une danseuse et un danseur dansent de manière synchronisée pour approcher petit à petit de la transe. Très puissant et prenant.
Triskelion
De la Cie Linga, à la Fête de la Danse Yverdon. Trois danseur·euses équipé·es de tenues d'escrime et de botte-culs évoluent, se cherchent, combattent, ... Une bonne dose d'humour et de mouvements inhabituels.
Limits
De Tempo di Borea, à la Fête de la Danse Yverdon. Deux danseuses évoluent en rappel sur la façade d'un bâtiment. Léger et aérien. Certaines scènes rappelant des combats de films de kung-fu, d'autres des passes tendres et oniriqures.
Probabilities of independent events
De Needcompany, à Nebia. 11 danseuses·eurs et 7 musiciens·nnes, débordant tou·te·s de plus d'énergie et de joie de vivre les un·e·s que les autres, nous communiquent cela lors d'un ballet foldingue. Jouissif et plein de bonne humeur.
Je danse parce que je me méfie des mots
De Kaori Ito, au TBB. Magnifique duo entre une fille danseuse et son père sculpteur. Plein d'interrogations sur les relations et leurs non-dits, de ce qui donne du sens à la vie, et de l'humour qui résulte de la complicité.
Portraits in Otherness
De Mamu Tshi / Dickson Mbi / Joy Ritter, au Théâtre Sévelin 36. 3 soli, 3 styles : krump, popping, et danse traditionnelle et voguing. Vraiment très beau, et standing ovation méritée. Étrange toutefois de voir du krump dansé seule sur une scène vide.
Transverse Orientation
De Dimitris Papaioannou, à la Comédie de Genève. Scènes faisant référence à des tableaux (Magritte, Hopper, Botticelli, Picasso, ...). Jeux de lumière magnifiques. Maîtrise des sons, des mouvements, et des corps. Humour et absurde. En un mot : magnifique !