Durant son solo, Honji Wang revient avec un tulle attaché sur son dos. Petit à petit, ce tissu sort du sac dans lequel il état caché et prend vie, donnant d'abord des ailes à Honji, puis la transformant subtilement en une gigantesque araignée inquiétante. Le tulle finira par prendre son envol et occuper tout l'espace de la scène à lui tout seul, dans une magnifique scène où cet objet devient un être vivant à part entière.
J'ai eu l'impression d'une thématique sur les éléments dans cette pièce. On retrouve en effet assez clairement la terre sur scène dans le solo d'Honji Wang, l'air est représenté par le vol du tulle, et l'eau occupe la scène durant le duo final. Le feu n'est pas explicitement représenté, mais je le vois malgré tout dans l'affrontement entre Sébastien Ramirez et le Satyre.