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vendredi 28 janvier 2005

Betty Blues

Couverture de l'album Betty Blues.

Betty Blues nous conte l'histoire de Little Rice Duck, un canard trompettiste de jazz. Malheureusement pour lui, son amie Betty commence à se lasser de passer après le jazz et se laisse emmener un soir par un type riche de passage dans le club. Rice perd alors le goût à tout, jette sa trompette et part à l'autre bout du pays pour essayer d'oublier Betty.

Je suis passé à côté de cette BD pendant très longtemps (elle a été publiée en septembre 2003 déjà) sans réussir à me décider s'il me la fallait ou non. Et cela malgré les excellentes critiques que je lisais à son sujet, les distinctions qu'elle a reçues (prix du premier album au festival d'Angoulême 2004 notamment) ou encore les conseils des amis. Mais il y a peu, la publication de la nouvelle BD de Dillies (Sumato) m'y a fait repenser et j'ai finalement franchi le pas (il faut dire que les conseils enthousiasmés de deux personnes connaissant bien mes goûts au même moment ont facilité ma décision). Et je ne le regrette pas du tout !

Cette BD est un véritable bonheur à lire. On découvre avec bonheur les tribulations de ce pauvre Rice qui, bien entendu, retrouvera quand même sa passion du jazz et celles de Betty avec son nouvel amant. L'auteur a fait le choix d'un découpage très simple de ses planches (chaque page présente trois rangées de deux cases, toutes carrées) mais il en joue très bien et arrive même tirer parti de ce découpage strict pour nous présenter des images pleine planche. Le dessin a un côté esquisse faite au stylo qui convient fort bien à ces animaux antropomorphes et à l'ambiance club de jazz des années 30. La mise en couleurs est également fort agréable et donne vraiment un sentiment de smog dans le club... on s'y sent transporté.

Le scénario est également très bien mené, et je vous assure que jusqu'à la dernière planche, je n'imaginais pas du tout la fin que l'auteur nous livre. Une tranche de vie, avec plus de bas que de hauts, dans laquelle on se glisse avec plaisir et où l'on souhaite à Rice de trouver son bonheur. À découvrir ! J'ai d'ailleurs très envie de le relire dès maintenant, alors que je viens de le refermer...

Betty Blues, de Renaud Dillies (scénario et dessin) et Anne-Claire Jouvray (couleurs), aux éditions Paquet dans la collection Blandice. Plus de détails sur ce livre.

Mon prochain réveil...

J'en veux un comme ça : un radio-réveil sensible à l'orientation. Suivant dans quel orientation il est posé, il fait office de radio, de réveil ou d'horloge... Mais surtout, la « killer feature » qui fait que j'en veux un : la fonction de temporisation du réveil (qui permet de se dire que l'on va encore profiter de quelques minutes de pseudo-sommeil avant de devoir affronter la dure réalité de la vie quotidienne) s'active par l'intermédiaire d'une télécommande qui a la forme d'un nounours ! :-D Nounours auquel il faut donner un gros câlin pour activer la temporisation. :-D J'adore cette idée !

Mais une question se pose : que se passe-t-il si on se rendort en serrant ce nounours dans ses bras... Est-ce que le réveil s'arrête définitivement de sonner ? Je me vois bien arriver (très) en retard au boulot : « Désolé boss, je me suis encore une fois endormi en serrant mon nounours dans les bras, mon réveil ne pouvait donc pas sonner ! »

Glace, deuxième

Inspiré par les photos que je vous présente dans le billet précédent, j'avais décidé d'aller faire quelques photos au bord du lac en rentrant ce soir. Superbes constructions de glace, la banquise qui s'avance sur le lac... Malheureusement la lumière n'est pas tout à fait au rendez-vous (le ciel s'est couvert), mais puisqu'ils annoncent du beau pour demain, pas de problèmes, je vais utiliser ce début de soirée pour faire des repérages. Seul regret, je ne suis visiblement pas du bon côté de la rivière pour voir les plus belles constructions de glace.

Après une petite quinzaine de photos sur une jetée recouverte de glace, je décide de changer d'endroit et retourne prudemment sur mes pas. Étant donné que l'aller s'était déroulé sans anicroche, je suis un peu moins prudent qu'il ne faudrait... Tout d'un coup, deux canards s'envolent sur ma droite et je tourne la tête pour les observer... mais mes pieds décident, de leur propre accord, de partir à gauche... joli vol plané, mais très mauvais atterrissage sur le genou, la hanche et (surtout) l'appareil photo. Résultat, il ne fonctionne plus et repartira donc dès demain en réparation... troisième fois déjà en seulement neuf mois. ;-(

Et bien entendu, cela m'arrive la veille d'un concert important que je dois photographier... Quelqu'un a dit Murphy ?

Glace

Moi je dis, quand vous retrouvez votre voiture dans un état pareil, vous n'avez plus qu'à attendre le réchauffement planétaire et prier pour qu'elle n'ait pas trop souffert. La photo a été prise hier jeudi à Genève.

MàJ : J'ai oublié de dire : ça vaut la peine d'également regarder les autres photos de la galerie. C'est très impressionant !