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vendredi 29 octobre 2004

Coraline

Couverture du livre Coraline, de Neil Gaiman. Je ne crois pas encore vous avoir parlé de Neil Gaiman. Il s'agit d'un auteur anglais, habitant aux États-Unis, écrivant de la science-fiction (dans le sens le plus large du terme) et des scénarii de BDs, ainsi que son blog qu'il tient très régulièrement à jour. Je l'ai découvert par la lecture de Sandman, une superbe saga présentant la vie des Infinis[1] dont je vous parlerai peut-être un autre jour. Pour la petite histoire, Gaiman fait partie des rares auteurs à avoir gagné à la fois le Nebula Award et le Hugo Award[2] pour le même livre, qui, en plus, parle de dieux nordiques vivant dans les États-Unis de la fin des années '90.

Mais ce soir, je veux vous parler de Coraline. Il s'agit d'un livre pour enfant, illustré par l'incroyable Dave McKean[3]. L'héroïne, Coraline, est une jeune fille de huit à dix ans qui vient d'emménager dans un nouvel appartement avec toute sa famille. Cet appartement a quatorze portes, dont treize s'ouvrent et se ferment normalement. La quatorzième, par contre, est toujours fermée à clé, et donne sur un mur les rares fois où on l'ouvre. Mais une nuit, Coraline ouvre cette porte et trouve un passage qui l'emmène dans un appartement identique au sien, dans lequel elle fait la connaissance de son autre mère et son autre père.

Au début, tout est mieux dans cet autre appartement. Les illustrations des livres sont vivantes, le coffre de jouets déborde, la nourriture y est meilleure. Coraline découvre également chez le voisin du dessous un orchestre dont tous les musiciens sont des souris apprivoisées. Mais petit à petit, elle se rend compte que tout n'est pas si bon là-bas. Son autre mère veut la changer, et la garder pour toujours dans cet autre appartement. Et elle prend également conscience des autres enfants présents dans ce monde, âmes perdues, coincées pour toujours dans le grand miroir. Elle seule peut les sauver et les libérer. Mais elle devra utiliser toute sa malice et se surpasser pour y arriver !

C'est un magnifique livre, avec juste la bonne dose d'anxiété et de peur nécessaire pour entretenir l'envie de découvrir le reste, et des personnages contrastés que l'on aime découvrir, apprécier ou détester. Un véritable bonheur à lire...[4] En plus, l'auteur ne prend pas du tout le lecteur pour un idiot, bien au contraire.

Ce qui m'amène à vous en parler ce soir : c'est que je suis tombé sur cette page web, qui présente une bande-annonce pour ce livre, réalisée par trois étudiants d'art italiens. Cette bande-annonce arrive à merveille à retranscrire l'ambiance du livre, et est très très belle. Je vous invite vivement à la regarder, et si elle vous a plu, plongez-vous dans le livre !

Notes

[1] Je vais essayer de les donner dans le bon ordre : Destiny, Death, Dream, Desire, Despair, Delirium (précédemment connue sous le nom de Delight) et un septième (mais en fait le quatrième de la fratrie) dont je ne vous dirais pas le nom, car le lecteur se pose la question durant quasiment toute la saga.

[2] Deux des trois plus prestigieux prix américains récompansant les œuvres de SF et de fantastique.

[3] Ami et collaborateur de longue date de Neil Gaiman pour la BD, et illustrateur de génie, n'hésitant pas à mêler photo, peinture, sculpture pour réaliser ses planches.

[4] Oui, j'aime beaucoup les livres pour enfants, et alors ?

Un nouveau colocataire

Il était là, derrière sa vitre... avec son regard implorant... il souhaitait trouver une nouvelle maison... ses maîtres précédents l'avaient abandonné, là, au froid, dans cette vitrine...

Lors de mon premier passage, je lui avais jeté un coup d'œil, mais j'avais l'esprit trop occupé par le problème que je venais régler dans un magasin pour vraiment le remarquer... Lorsque je suis ressorti, il n'avait pas bougé, toujours le même regard implorant...

Cette fois-ci je le remarquais vraiment, mais la caution demandée pour le libérer me faisait quand même hésiter. Malgré tout, je suis entré et ai demandé à le voir de plus près. On s'est regardé, tous deux un peu timide, mais le premier contact fut le bon et j'ai immédiatement compris que nous n'allions plus nous séparer. Son regard s'est également illuminé, et je crois même l'avoir entendu gémir de plaisir. On s'est caressé, nous avons fait plus ample connaissance, et j'ai finalement payé le prix de sa caution.

On le voyait très heureux, il avait trouvé une nouvelle maison et un nouveau maître auquel il serait fidèle jusqu'au bout. Il ne me reste plus qu'à vous présenter mon nouveau colocataire...

Objectif Nikon 50mm 1:1.4.

Maintenant, il me faut encore trouver une jeune femme acceptant une partie à trois avec ce nouveau colocataire et moi (mais je vous rassure, ou peut-être qu'au contraire je vais vous décevoir, il n'y aura rien de sexuel...)

(Bin oui, vous vous attendiez à quoi d'autre qu'un nouvel objectif dans la catégorie Photographie... ;-P )

Salutations au passage à David, dont c'est le billet concernant son nouveau petit ami qui m'a un peu inspiré pour écrire celui-ci... (mais je n'arrive désespérement pas à retrouver ledit billet... Lecteur, voici votre mission si vous l'acceptez : retrouver le billet de David où il nous parle de sa rencontre avec son nouveau petit ami. Bien entendu, si vous vous faites prendre durant cette mission, je nierai tout lien avec cette affaire. Cette partie du message s'auto-détruira après lecture.)

Je corrige... il s'agissait donc bien sûr d'un billet de Paul, cette histoire de nouveau petit ami et qui m'a inspiré, que l'on peut lire ici... Mais tout lecteur attentif aura corrigé de lui-même ;-) (N'est-ce pas, Kozlika ?)