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samedi 23 octobre 2004

Bushism

Vue il y a quelques jours sur le blog de William Gibson, je trouve cette blague tellement bien que je me dois de la relayer ici.

How many Bush administration officials does it take to change a light bulb?

None. There’s nothing wrong with that light bulb. There is no need to change anything. We made the right decision and nothing has happened to change our minds. People who criticize this light bulb now, just because it doesn’t work anymore, supported us when we first screwed it in, and when these flip-floppers insist on saying that it is burned out, they are merely giving aid and encouragement to the Forces of Darkness.

-- John Cleese

Ce qui donne approximativement en français (essai de traduction par mes soins) :

Combien de membres officiels de l'administration Bush faut-il pour changer une ampoule ?

Aucun. Il n'y a aucun problème avec cette ampoule. Il n'y a pas besoin de changer quoi que ce soit. Nous avons pris la bonne décision, et rien ne s'est produit qui puisse nous faire changer d'avis. Les personnes qui critiquent cette ampoule maintenant, simplement parce qu'elle ne fonctionne plus, nous ont apporté leur soutien quand nous l'avons mise en place ; et quand ces personnes, qui changent d'avis comme de chemise, disent qu'elle a grillé, ils apportent seulement leur soutien et des encouragements aux Forces de l'Ombre.

-- John Cleese

(Note : certaines personnes pensent que John Cleese n'a jamais dit cela. Personnellement je n'en sais rien... mais j'aime beaucoup cette blague. ;-) )

Aaltra

L'affiche du film Aaltra. Cela commençait à faire longtemps que je n'étais plus allé au cinéma... j'ai enfin pu réparer ce manque ce soir en allant voir Aaltra. Il s'agit là d'un road-movie en chaise roulante, réalisé par Benoît Delépine et Gustave de Kervern... vous savez, les deux journalistes « incapables » de Grolandsat, la dernière émission non politiquement correcte de Canal+.

Ce film nous raconte l'histoire de deux personnages, mal dans leur vie, que tout oppose (bien que voisins) et qui se retrouvent paraplégiques par la faute d'une remorque de tracteur déficiente. Ils se retrouvent donc sur la route, en chaise roulante, pour se rendre chez le fabricant en Finlande pour demander des indemnités.

Filmé en noir / blanc, avec une pellicule légèrement surexposée et un grain assez fort, ce film possède un côté très intimiste. Il n'y a que très peu de dialogues, presqu'uniquement des monologues d'ailleurs, mais des monologues forts ! ;-) Et ces deux personnages sont à la fois insupportables et attachants. Insupportables, car ils profitent complètement de toute personne prête à les aider ; attachants, car ils savent quand même vivre et plaisanter malgré leurs déboires. Certaines scènes de ce film vont très certainement devenir cultes (le médecin : vous savez, une jambe de perdue..., ou le concert chez les bikers finlandais :-D ) ; et les amis des deux auteurs font tous une apparition (Benoît Poelvoorde, Noël Godin, Aki Kaurismäki, ...)

Au final, beaucoup d'humour, une belle photo[1] et un regard pas politiquement correct du tout sur la situation des handicapés.

Notes

[1] Y a pas de doute, j'aime toujours autant le noir/blanc... j'aimerai bien pouvoir à nouveau photographier directement en noir/blanc, mais en numérique.

Cuisine et dépendances

L'affiche pour Cuisine et dépendances. Jeudi soir était pour moi le premier soir de la saison théâtrale. La pièce que je suis allé voir s'appelait Cuisine et dépendances, de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, jouée ce soir-là par la compagnie Ariel Teatr.

La pièce raconte l'histoire d'un couple (Jacques et Martine) invitant à manger chez eux un couple d'amis qu'ils n'ont pas revu depuis dix ans. De ce couple d'amis, lui (qu'on ne voit jamais et dont on ne connaîtra même pas le nom) est devenu une célébrité de la télévision et elle (Charlotte) travaille dans un grand journal. Présents également à cette soirée, on trouve Georges, un ami commun à tout ce monde, logeant chez Jacques et Martine car il traverse une passe difficile, et Fred, le frère de Martine.

Très rapidement, les tensions entre ces divers protagonistes apparaissent et l'on se rend compte qu'il y a beaucoup de choses que chacun cache... Mais tout cela se résoud avec beaucoup d'humour et de finesse.

En ce qui concerne l'interprétation, l'actrice jouant Martine était excellente dans ce rôle jouait très bien la crise de nerfs... Par contre, ils ont donné à Jacques un accent anglais qui ne collait pas du tout avec le personnage... et cet accent était même irritant...

Mais c'est une pièce (ou le film qui en a été tiré) que je vous conseille de voir, car elle regorge de bons mots et nous fait passer un bon moment.

(PS: je me rends compte que je suis absolument mauvais pour la rédaction de critiques théâtrales... je ne suis pas sûr de continuer cet exercice fort longtemps...)