Commençons par quelques statistiques. En un an, j'ai vu et chroniqué :
- 48 spectacles de cirque
- 54 concerts
- 49 spectacles de danse
- 130 pièces de théâtre, dont notamment :
- 20 spectacles d'improvisation
- 18 spectacles jeune public
- 9 midi théâtre
- 3 films
Cela représente donc un total de 284 spectacles, films, ou concerts. Soit une moyenne d'environ 5,5 événements culturels par semaine...
Pourquoi est-ce que je fais ces chroniques et sous cette forme courte ?
Fréquemment, des personnes de mon entourage que je croisent au théâtre me disent que je devrais écrire des critiques de ce que je vais voir. Habituellement, je leur réponds que je ne le fais pas car je ne me sens pas capable d'écrire des textes intéressants, ni agréables à lire. Mais c'est quand même au final de ces incitations qu'est né ce concept de « critiques en un Toot. » Et cela me permet simplement de rediriger les personnes vers Mastodon lorsqu'on me demande mon avis sur un spectacle que j'ai vu. 😉
Pour la longueur, le titre est un peu une fausse piste : la limitation que je m'impose à 280 caractères n'a rien avoir avec un Toot (l'instance Mastodon sur laquelle je me suis inscrit permet des Toots jusqu'à cinq cents caractères), mais correspond à celle d'un Tweet. J'ai en effet dès le début pensé que j'allais écrire mes chroniques sous Mastodon, et que je les publierai également sur Twitter (ce blog est venu bien plus tard). Donc, deux cents quatre-vingts caractères maximum pour que cela puisse être également diffusé sur la plateforme d'Elon Musk.
À la longue, je me rends compte aussi que cette rédaction m'aide également à me rappeler plus facilement et précisément de ce que j'ai vu.
Mes coups de cœur de cette année de chroniques
Forcément, cette liste ne sera pas exhaustive, ni dans un ordre particulier. Mais je vais quand même essayer de mettre en avant quelques spectacles qui m'ont particulièrement marqué :
- À l'échelle, de la Cie Moost
- Baby Volcano
- Billie Bird
- Francis sauve le monde, de la Cie Victor B.
- Girls and Boys, de la Cie Les Bernardes
- Giselle..., de la 2bcompany
- Karl, de la Cie Betty Boibrut'
- La chute des Anges, de la Cie L'oublié(e)
- La lévitation réelle, de L'Immédiat
- Le délirium du papillon, de Typhus Bronx
- Les Géantes, du Duo du bas
- Ma vie de Courgette, avec musique en direct de Sophie Hunger
- Möbius, de la Cie XY
- Natures Mortes, de la Cie Moost
- Perdre son sac, de Denis Maillefer
- The Dancing Public, de Mette Ingvartsen
- Transverse Orientation, de Dimitris Papaioannou
- Yumé, de la Beaver Dam Company
- ...
Et à l'avenir ?
Vais-je continuer à rédiger ces chroniques ? Vaste sujet de réflexion... D'un côté, je n'ai pas l'impression qu'elles intéressent qui que ce soit d'autre que moi. Est-ce que cela vaut la peine de générer du bruit qui n'intéresse personne ? Ou est-ce que le fait qu'elles me servent d'aide mémoire est un argument suffisant pour continuer ?
Il y a aussi la question de la publication croisée entre Mastodon, Twitter, et ici. Chacune de ces plateformes a sa raison d'être :
- Mastodon, car c'est le réseau où je suis (vaguement) actif.
- L'oiseau bleu, car c'est là que j'ai le plus « d'audience » tout en ayant bien conscience que ce n'est pas un véritable argument. Mais c'est le seul endroit où je peux potentiellement espérer avoir un peu d'interaction ou réaction sur ces chroniques.
- Ici, car c'est important pour moi d'avoir une archive consacrée uniquement à ces chroniques et sur laquelle j'ai le contrôle.
Je vais très probablement continuer à publier des chroniques courtes sur Mastodon et ici. Le lien vers l'oiseau est moins sûr : au début de l'année, il a été annoncé que l'API permettant de publier des billets chez eux allait être rendue payante (pour USD 100.00 par mois). Je n'ai clairement aucune envie payer une telle somme juste pour le « privilège » de publier automatiquement mes chroniques chez eux (et je n'ai clairement pas l'énergie nécessaire pour le faire manuellement et affronter leur barrage publicitaire). Donc, clairement, dès que leur API gratuite de publication sera désactivée, il n'y aura plus de publication de mes chroniques dans leur réseau. Toutefois, cette désactivation semble reportée indéfiniment pour le moment... on verra quand cela se traduira dans des faits.