À Urgence Disk Records, festival La Teuf.
Concert en tout petit comité, où Fabian présente son électro-pop de punk de salon. Plaisir de (re)voir ce duo sur une scène, et un sentiment de cocooning et de bienveillance général avec l'intimité du lieu.
Archive de mes critiques en un Toot (parfois augmentées) publiées à l'origine sur Mastodon.
À Urgence Disk Records, festival La Teuf.
Concert en tout petit comité, où Fabian présente son électro-pop de punk de salon. Plaisir de (re)voir ce duo sur une scène, et un sentiment de cocooning et de bienveillance général avec l'intimité du lieu.
De la Cie Les Voyages Extraordinaires, au Petit Théâtre de Lausanne. Une adaptation pour jeune public de la BD de McCay. Beaucoup de machinerie, quelques beaux moments ; difficile d'adapter la liberté de la BD entre les quatre murs d'un théâtre.
Des PCGB, au TBB. Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois s'associent à Marc Donnet-Monay pour nous raconter avec humour et une pointe d'irrévérence l'histoire de la nativité. Une bonne tranche de rire. 😆
Du GIN, aux Citrons Masqués. Après quelques jeux d'impro, une longue impro à rebondissements, partie d'un premier rendez-vous amoureux à la Maison Blanche, et qui nous mène à des parties fines avec le président ou même sa mort selon le choix!
De la Cie Primo d'abord, au TBB. Deux hommes se rencontrent sur un banc et éclatement échangent à propos de leur vie et de leur carrière : comédien pour l'un, entrepreneur pour l'autre. Touchant, et émouvantes réflexions sur le sens de la vie.
Du BBL, au théâtre de Beaulieu. Ambiance de fin de règne et d'amours triangulaires impossibles dans cette reprise d'un ballet de 1982. Très classique dans les mouvements, quelques longueurs, et de belles images.
De la Cie Dog Production, au 2.21. Cinq comédien·ne·s nous récitent des extraits d'histoires d'amour tirées de textes littéraires modernes. En général, elles finissent mal.
De Martin Zimmermann, à Nebia. Quatre clowns macabres nous entraînent dans un univers de déchets et de déséquilibres. Tout bouge, tout tourne, tout chute... Magnifiques performances des quatre interprètes, malaisantes juste comme il faut.
Du Collectif Moitié Moitié Moitié, à l'Échandole. Ou les méfaits de la communication managériale bienveillante dans un décor IKEA... Plein de pensées et concepts bullshit pour montrer l'inanité des réunions créatives en entreprise.
De Cardellini / Gonzalez, à Vidy. Être spectateur d'une visite guidée d'un théâtre, expérience peu banale. La guide en profite pour faire l'explication du lieu et de son histoire générale. Amusant, mais peut-être trop didactique.
De la Cie Philippe Saire, au TBB. Trois danseur·euse·s évoluent sur une scène où diverses tentures viennent fréquemment les séparer. Plusieurs belles images, mais un propos qui me reste obscur.
De Joël Maillard, à l'Échandole. Joël s'attaque au format du seul en scène et du stand-up. Avec son style décalé inimitable, il s'interroge sur sa capacité de résilience et sur ce que la postérité lui réserve.
De la CMI, à la Maison de quartier de Chailly. Un sapin déraciné et jetteur de sort, une maman canard pondeuse d'œufs en diamant et perdue, une top-modèle possessive, ... Tout cela donne au final une jolie fable sur le consentement.
De la Cie Les Eaux Courantes, à l'Oriental. Un concert BD, durant lequel un musicien joue la bande-son, écrite pour l'occasion, de la BD de Krum. Belle envolée onirique dans l'univers de cette BD, aux images magnifiées sur un écran géant.
De la Cie Extrapol, au Reflet. Émilienne, jeune autiste, fait un spectacle sur sa vie, avec sa mère et un musicien qui l'accompagnent. Tout ne se passe pas forcément comme prévu, mais tout est très émouvant et touchant.
De la Cie Kokodyniack, au TBB. Premier volet d'un triptyque, ce duo comédienne et pianiste, dans le brouillard, interprète des témoignages de personnes malvoyantes. On prend conscience de certaines réalités ignorées. Bel humanisme.
De la Cie des Autres, à Nebia Poche. Après leur rencontre à une soirée karaoké d'entreprise, Charline et Enzo, mus par leur passion du chant, organisent LE concert de leur vie ! Derrière l'image idyllique qu'iels projettent, des fissures apparaissent.
De Lionel Baier, à Vidy. Michel Foucault entraîné dans le Désert de la Mort pour faire essayer le LSD. De très belles images et performances des acteur·rices dans cette première mise en scène du réalisateur.
Du Collectif BPM, à Nebia. Hommage un peu détourné au spectacle de Benno Besson 40 ans plus tard. Beaucoup d'humour, mais un esprit quand même respectueux.
De Elvett et Simon Aeschimann, à l'Échandole. Sinus le lapin veut devenir chanteur. Il sera aidé par le loup Disto et partiront à la chasse aux sons. Joli conte sur fond de musique électro, présentant le b.a.ba de la composition d'un morceau.
De Sidi Larbi Cherkaoui, à Équilibre. Ses deux premières créations avec son ballet Suisse. Un duo animalo-forestier, et un groupe au milieu d'escaliers à la Escher sur musique japonaise. Inhabituel pour Cherkaoui, mais toujours très beau.
De la Cie Étéya, à Nebia. 2 personnes mais 1 personnage reste endormi un matin sans entendre son réveil, en plus LE jour de LA présentation à faire au travail. Courte chronique du manque de sommeil dû à la pression professionnelle.