Un blog inutile de plus...

Aujourd'hui, un peu par hasard, je me retrouve à feuilleter^[1] un des deux quotidiens gratuits que l'on trouve dans toutes les gares de Suisse romande.

Imaginez ma surprise lorsque je suis tombé sur cet article :

A priori, pas de quoi s'extasier... mais regardez attentivement le nom en haut à droite, à côté de la photo. Eh oui, c'est bien une de mes photos. Me voilà donc publié, à l'insu de mon plein gré, dans un des plus gros tirages de la presse quotidienne en Suisse romande !

(Note pour les esprits chagrins qui voudraient me voir intenter une action en justice pour faire valoir mes droits : d'après les initiales, je pense connaître la journaliste qui a rédigé l'article. Si je ne me trompe pas, il y a fort à parier qu'elle a obtenu la photo directement des membres du groupe à qui j'autorise sans autre l'utilisation de ces photos. De plus, elle a eu la correction de mettre mon nom comme auteur de la photo...)

Source de l'article : Le Matin Bleu du lundi 18 février 2008, édition de Genève, page 26.

Pour votre plus grand (mal|bon)heur, me voilà de retour... Je ne saurai comment vous résumer trois semaines au pays du soleil levant. Je vais donc laisser la parole au groupe TTC, qui résume cela à merveille dans son morceau Ebisu rendez-vous :

Même si c'est la première fois que je viens,
Une partie de moi enfouie dans mon estomac s'en souvient.
Les câbles électriques semblent familiers,
Les tableaux aux murs des épiciers semblent s'animer.
Les passants sont tellement bien habillés,
Mes pas se font rares tellement le sol j'ai peur d'abîmer.
La vie au milieu d'une bande dessinée,
Le pire c'est que tout est comme je l'avais imaginé.
J'aimerais profiter mais mes yeux sont trop occupés
À s'écarquiller devant chaque boutique, chaque broutille,
Chaque bout de ville chaque bout de fille.
J'avoue le pire tout est comme je l'avais imaginé
À tel point qu'en venant ici j'ai l'impression de rentrer à la maison.
[...] jugeant qu'on mérite d'être riche,
Pour pouvoir revenir, jamais autant je n'ai souhaité vivre
Assez longtemps pour revoir s'envoler au vent les tresses des filles.
[...]

Rapide retour sur quelques événements marquants de ces dernières semaines.

• lundi 26 février :
  • j'ai appris ce soir-là qu'une de mes photos a été exposée au Musée de l'Elysée.^[1] Vous ne me croyez pas ? En voici la preuve^[2] :
• mardi 27 février :
  • rencontre avec une journaliste qui avait l'envie de faire un article sur mon photoblog et moi, suivie d'une séance de photos où je me suis retrouvé face à l'objectif...
  • et il y a aussi eu ça... mais il est encore beaucoup trop tôt pour que je puisse rendre cette information publique.
• mercredi 28 février :
  • réception dans ma boîte aux lettre du nouveau disque de Dälek, abandoned language ; quel plaisir de réentendre les morceaux découverts en concert au début du mois passé.
• jeudi 1er mars :
  • première étape pour la réalisation de ça passée avec succès !
• jeudi 8 mars :
  • deuxième pas effectué pour ça...
• dimanche 18 mars :
  • après plusieurs mois, enfin une nouvelle carte de visite, mais j'en ai déjà parlé ici.
• mercredi 21 mars (premier jour du printemps, avec la neige qui tombe...) :
  • publication de l'article résultant de l'interview du 27 février : Article publié dans le quotidien 24 Heures, édition Nord Vaudois - Broye du 21 mars 2007. Merci à Carole Pantet pour l'article et Olivier Allenspach pour m'avoir tiré le portrait.

Il reste une grande question sans réponse : combien de temps vont prendre mes chevilles pour désenfler ?

(Vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand...)

Liens vers les billets du photoblog pour les photos utilisées dans l'article :

• Panorama de nuit
• Heads up
• Nuit étrange
• Melting Fodge Concept

C'est officiel : arrivée à 東京 le 19 mai aux aurores, et départ le 10 juin... Je me réjouis.

Et je vais pouvoir maintenant m'attaquer sérieusement à la préparation de ce merveilleux séjour.

C'est officiel depuis ce matin : je ne suis pas un bon citoyen suisse ! En effet, je ne « réponds » plus à l'article 59, alinéa 1, de la Constitution Fédérale :

Tout homme de nationalité suisse est astreint au service militaire.

Ce genre d'événements ne devrait donc plus se reproduire...

Mais que quelqu'un les fasse s'arrêter ! J'ai beaucoup trop mal à la tête pour pouvoir supporter cela encore très longtemps...

La semaine dernière a été un changement bénéfique pour moi : retour à d'anciennes amours pour toute la semaine. Anciennes amours exigeantes, mais ôh combien gratifiantes : je n'ai pas vu le temps passer, j'ai retrouvé le sommeil et plusieurs collègues m'ont dit ce matin que j'avais vraiment l'air reposé... Même la tenue d'un stand pour Phylactère au Comptoir du Nord Vaudois n'a pas réussi à me miner le moral.

PS: Encore une fois, un grand merci à David qui m'a fait découvrir OmR dont j'écoute en ce moment le magnifique premier album.

PPS: Ayez une petite pensée pour moi demain (mardi) matin vers 9h30 : je dois me rendre chez un arracheur de dents...

TOOL, le meilleur groupe de tous les temps, sont annoncés comme étant présents au Greenfield Festival à Interlaken entre le 16 et le 18 juin... et ce sera très probablement leur seule date en Suisse. Gros problème : ce sont également les dates du Non-Festival de Phylactère... dont je fais partie du comité d'organisation... Évidemment, cela va être impossible de combiner les deux... Il me reste donc le choix de rater une des (beaucoup trop) rares occasions de vivre un concert de TOOL, ou de démissioner de mon poste au sein de Phylactère, l'Association. Le choix s'avère cornélien.

c'était beau, c'était doux, c'était bon... c'était un véritable moment de bonheur, hors du temps... il faisait beau et chaud, on était installés sur une terrasse... on s'était déjà aperçu, mais ce jour-là fut la première fois où l'on s'est parlé, où l'on s'est touché... on est très vite devenus inséparables, continuellement à chercher le contact de l'autre, à se caresser... nous étions dans une phase très sensuelle... elle était très belle, elle réussissait à me faire croire que j'étais beau... j'ai encore la sensation du contact de sa peau contre mes mains et mon visage... je devais repartir le soir même, mais le projet sur lequel je travaillais me faisant revenir dans sa ville une fois par semaine, notre séparation n'allait pas être trop longue (même si elle nous paraissait malgré tout insupportable)... on ne s'était même pas encore embrassé, mais je m'étais promis de le faire en lui disant au revoir avant de partir...