Comme (quasiment) tous les mois, aujourd'hui était jour de votations en Suisse. Quatre sujets concernaient les Vaudois.[1] Et cela fait bien longtemps que cela ne m'était plus arrivé : j'ai fait « tout juste » !
Mais le vrai gros bonheur est le résultat du vote sur la naturalisation facilitée pour les étrangers de troisième génération : plus de 60% de oui. Après le résultat du vote de 2004[2], j'avais de grands doutes[3] sur la capacité à réunir la double majorité[4] lors du vote de cette année. Mais le résultat est là : 60,4% de la population a dit oui, ainsi que quinze cantons et quatre demi-cantons. Et ça, en ces temps où l'on entend parler partout de repli sur soi et de fermeture à l'étranger, je trouve que c'est un beau symbole qui me transporte de joie !
Notes
[1] Trois sujets au niveau fédéral, un au niveau cantonal.
[2] On avait alors voté sur une initiative proposant la naturalisation automatique des étrangers de troisième génération... le peuple n'en a pas voulu à près de 57%.
[3] Et d'après un article du Temps, je n'étais visiblement pas le seul : « Du côté des partisans, c’est la surprise. «Je ne m’attendais pas à cela! [...]», réagit Ada Marra »
[4] Pour mes lecteurs non Suisses : certaines votations en Suisse exigent une double majorité. Il faut alors à la fois une majorité des votants qui acceptent l'objet, et en plus qu'une majorité de cantons disent oui. Cela offre un certain poids aux cantons à faible population. Par exemple, un canton de 30'000 habitants peut à lui seul faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, alors même que la différence entre les deux camps est de plus de 500'000 voix.
Toujours dans le cadre du festival de la Saint-Valentin du théâtre du Reflet, on reprend ce soir presque les mêmes, et on recommence (mais pas tout à fait...) Cette fois-ci ce furent deux compagnies différentes qui collaborèrent ensemble pour un nouveau spectacle. Nous avions les jeunes auteurs de l'AJAR, et les improvisateurs/chanteurs/danseurs de la CMI. Ensemble, ils donnèrent corps à la Love Song Machine : la création en directe de quelques chansons d'amour pour trois couples chanceux.
Ce soir, dans le cadre du festival de la Saint-Valentin du théâtre du Reflet, trois compagnies différentes ont collaboré ensemble pour un nouveau spectacle. Nous avions du côté jardin les jeunes auteurs de l'AJAR qui écrivaient la trame d'une histoire en se basant sur quelques suggestions du public, en arrière scène les musiciens d'Eustache improvisaient les thèmes musicaux de chansons, et du côté cour les improvisateurs/chanteurs/danseurs de la CMI qui donnaient du corps à tout cela.
Aujourd'hui vers 11h30, j'ai eu l'agréable surprise de recevoir un SMS de mon amie M. qui me proposait un rendez-vous pour aller manger ensemble à midi. Proposition que, évidemment, j'acceptais avec volontiers !
Nous avons donc passé une belle heure à discuter des récents spectacles que nous avons respectivement vus,[1] de ses projets à venir, de la météo, et de toutes ces petites choses qui font qu'une amitié est belle.
Vivement le prochain repas partagé ! Ah, bien tiens, ça tombe bien, c'est déjà prévu pour demain.
Note
[1] M. étant directrice de théâtre, il est peu dire qu'elle voit encore plus de spectacles que moi...
Ce week-end à Yverdon-les-Bains avait lieu la première édition du Nova Jazz Festival. La thématique s'appelant « Nordic Vibes, » nous avons eu le droit à plusieurs beaux concerts de musiciens venant du grand Nord (Islande, Norvège, Suède, ...).
Mais le concert que j'ai préféré fut sans aucun doute celui de Nils Petter Molvær en solo. Ce concert eu lieu peu de temps après la tombée de la nuit, en plein air sur la place Pestalozzi. Tout fut magnifique, aussi bien la musique, que l'ambiance visuelle. Le trompettiste, accompagné de quelques nappes de musique électronique, nous a gratifié pendant une heure de morceaux me faisant me remémorer son premier album solo, Khmer.[1]
Pour le côté visuel, je vais simplement laisser parler ces quelques photos :
Et comme l'a dit Nils Petter Molvær à la fin du concert : c'était un beau concert « in a nice, but cold place! »
Note
[1] Album qui fêtera quand même ses vingt ans l'année prochaine, cela ne nous rajeunit guère...
Quel plaisir de croiser par hasard ce soir H. et M., deux amis lausannois de passage dans le grand Nord Yverdonnois, alors que je prenais une collation à l'Intemporel. La demi-heure passée en leur compagnie a vraiment été fort plaisante, les échanges animés. Bref, ils sont biens.
Il y a juste eu ce petit moment de doute où j'ai failli sauter dans un avion pour Berlin quand ils m'ont expliqué qu'un de leurs amis avait deux billets pour le concert de Yello de samedi à vendre...
Vu ce soir à l'Octogone de Pully : Borderline une chorégraphie de Honji Wang et Sébastien Ramirez. Un très beau moment de danse, principalement hip-hop, mais pas que, avec des scènes de voltige, une certaine tension dans les duos, ...
Je vais retenir de ce spectacle particulièrement un premier duo masculin où les équilibres semblent totalement impossibles, le solo de Hanji Wang dans son ensemble vert, les scènes de voltige au sein du cube en aluminium seul décor sur scène, le moment de break-dance en haut talons par les deux danseuses, ... et ce rappel lors des saluts, où chaque danseur se lâche en solo, façon battle hip-hop.
Un extrait pour en garder une trace visuelle et vous faire envie :
Et ce qui rajoute de la saveur à ce bonheur du jour, c'est le plaisir d'avoir partagé cette soirée et le retour avec CW, rencontrée par hasard sur place.
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 2 octobre 2016.)
Ce n'était normalement pas vraiment prévu... mais d'avoir recroisé Lionel Frésard lors d'un repas chez des amis communs récemment à fini par me convaincre : je me devais d'aller jusqu'à Lausanne pour revoir son seul en scène Molière-Montfaucon : 1-1.
Cette pièce est majoritairement auto-biographique, et Lionel y raconte comment il a passé du foot au théâtre professionnel. Car ses débuts sur les planches, il les a effectivement effectués au sein du football club de Montfaucon qui organisait (et même peut-être organise toujours) des productions de théâtre amateur en hiver, lorsque la neige recouvre le terrain. Avec humour, émotion, sans niaiserie, sans jamais être méchant, Lionel nous décrit son parcours, les gens qu'il a croisés, ses mésaventures, ... sa vie, quoi !
Ce n'était pas la première fois que je voyais ce spectacle, mais c'était à nouveau un vrai plaisir. Et retrouver ensuite autour d'un verre Lionel et le Chaume[1], c'est bien.
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 2 octobre 2016.)
Note
[1] Pour savoir qui est le Chaume, c'est simple, allez voir la pièce
En marge du festival BDFIL, la bibliothèque organise une exposition intitulée Dimensions, consacrée à trois auteurs romands de BD : Krum, Frederik Peeters, et José Roosevelt.
Dans le cadre de cette exposition est organisée ce soir une table ronde / rencontre entre les trois auteurs. Ce fut très intéressant de les entendre discuter de leurs approches respectives sur la manière de faire de la bande dessinée (totalement improvisée pour l'un, nettement plus construite pour l'autre), sur leurs influences, leur évolution de dessinateur, etc.
Et en plus, c'était également très plaisant de revoir Krum et pouvoir échanger avec lui.
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 2 octobre 2016.)
Nouvelle visite de Stéphanie, nouveau moment de partage heureux.
Ce soir, nous avons essayé un nouveau restaurant de la région, le 1424. Les plats étaient très bons (et ils accordent une importance certaine à utiliser des produits locaux), l'ambiance agréable. Nous n'avons malheureusement pas pu profiter de la vue offerte par la baie vitrée : une nuit noire d'orage nous a complètement empêchés de voir le lac. Une mention particulière pour le dessert testé ce soir-là : un fondant au chocolat noir 72%, avec des graines d'opium bleu... Miam !
Je pense que je vais retenir l'adresse de ce restaurant, d'autant plus que c'est un des rares restaurants à être ouvert le lundi soir.
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 2 octobre 2016.)
Mon petit bonheur du jour, ç'a été de revoir la performance Take care of yourself - Au pire, ça se passe mal, de et par Marc Oosterhoff (souvenez-vous, j'en avais déjà parlé céans en février).
La scène est cette fois-ci bien plus petite, j'y ai senti du coup Marc moins à l'aise pour la partie dansée au milieu des trappes à souris. Mais la tension est encore là, la beauté visuelle des mouvements aussi... Du coup, ça fonctionne toujours !
Il faut par contre bien reconnaître que Marc a un air de psychopathe durant cette performance:
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 2 octobre 2016.)
Ce week-end, se déroulent les Week-ends du ROY à Yverdon. Sur deux jours, plein de performances organisées par trois institutions culturelles de la ville : Échandole, CACY et Amalgame.
Celle que je retiens pour ce premier jour, c'est le concert de Cabaret Contemporain. Une énorme et belle découverte électro-acoustique. Une formation inhabituelle (batterie, guitare, deux contrebasses, et machines) pour des morceaux franchement électro. Vraiment une grosse baffe.
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 2 octobre 2016.)
Première fois que je découvre la salle du Singe à Bienne. L'occasion de s'y rendre, c'est un concert du Erik Truffaz Quartet.
Première impression étrange en arrivant : la rue est fermée pour le tournage d'une publicité de Noël d'une chaîne de magasins suisse. C'est étrange d'être là en t-shirt, en ayant sous les yeux une rue couverte de neige, avec des bonhommes de neige, des gens en fourrure, des sapins de Noël, etc. Le décalage est certain...
Excellent concert du Erik Truffaz Quartet, qui a su jouer aussi bien les morceaux du dernier album que des morceaux plus anciens, dans une jolie petite salle (une ambiance qui me fait penser à ce que je m'imagine être une cave à jazz new-yorkaise de la fin des années 80, la fumée en moins). Intéressant de constater qu'à chaque fois qu'Erik Truffaz présente les musiciens qui l'acompagnent (Arthur Hnatek, batterie, Marcellio Giuliani, basse, et Benoît Corboz, pianos), il cite l'instrument et ajoute « compositeur. » Le public comprend bien du coup que ce quartet est une véritable collaboration et non pas des musiciens au service de Truffaz.
Et aussi un énorme plaisir de revoir mes amis A. et M. qui sont toujours aussi sympathiques et agréables à fréquenter.
Soirée apéro-présentation de saison à l'Échandole. Un certain plaisir de retrouver l'équipe de l'Échandole en ces lieux et autour d'un verre.
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le samedi 24 septembre 2016.)
Ce soir, je dois vous avouer quelque chose de difficilement avouable... mais bon, vous me promettez que cela reste entre nous et ne sortira pas d'ici, n'est-ce pas ?
Je ne sais même pas comment le formuler correctement... peut-être que la manière frontale et directe est mieux ? Comme lorsqu'il s'agit d'enlever un sparadrap ? Allez, je me lance... alors voilà : je n'aime pas faire la lessive ! C'en est au point que je ne m'attelle à cette tâche vraiment uniquement lorsque je n'ai plus rien à me mettre... Ce fut le cas ce soir.
Toutefois, il y a quand même un point positif dans cette tâche[1] : la fin du programme du sèche-linge. J'aime en effet énormément ce moment où mes mains plongent au milieu du linge sec, et entrent en contact avec cette douce chaleur et cette chaleureuse douceur du linge encore tout chaud.
En fait, c'est peut-être justement pour éviter de dénaturer ce petit bonheur par la routine que je fais si rarement la lessive.
Note
[1] Évidemment, sinon ce billet n'aurait guère sa place dans la catégorie des bonheurs du jour...
N'ayant pas une grande habitude de préparer des repas, j'ai toujours de la peine à prévoir des quantités correctes... Du coup, après la soirée d'hier, j'avais des restes !
Mais pas de problème : j'ai appelé mes parents à la rescousse et c'est avec plaisir qu'ils sont venus m'aider à affronter cette montagne de nourriture à consommer. Et cela m'a fait plaisir que ce soit pour une fois moi qui leur fasse à manger plutôt que l'inverse.
Les années se terminant en « 6 » sont synonymes d'anniversaires « clefs » dans la famille Mudry. Après la fête pour les cinquante ans de mariage de mes parents la semaine dernière, c'était à mon tour d'organiser une petite fête pour passer le cap de mes quarante balais.
Au programme de la journée : quelques amis proches, des heures passées en cuisine pour leur préparer un bon repas, le spectacle Entrez sans frapper ! de la Compagnie du Cachot, et quelques heures à refaire le monde autour d'un verre.
Tout était beau, tout était bien, et j'ai vraiment passé une belle soirée !
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le mercredi 15 août 2016.)
La soirée a déjà bien commencé en arrivant à Montbenon : je crois en effet immédiatement D et S qui pique-niquent tranquillement en attendant le début du concert. Un sympathique petit moment à discuter de tout et de rien...
Puis le concert. J'aime beaucoup[1] ce concept : une mise en musique des textes du poète Alexandre Voisard. Et c'est aussi plaisant de voir à quel point ce spectacle a évolué durant ses déjà sept ans d'existence.
Et enfin l'après concert. D'abord un moment à discuter avec AK de ses vacances au Québec et de Kid Koala. Puis un verre partagé avec divers amis de Thierry jusqu'à point d'heure !
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le mercredi 15 août 2016.)
Note
[1] Au point que je ne suis même plus capable de compter le nombre de fois où je l'ai vu.
En ce dimanche, c'est jour de fête chez les Mudry. C'est en effet la date que mes parents ont choisie pour fêter leurs cinquante de mariage.
On a pu profiter d'une météo magnifique, dans le jardin d'un refuge avec une vue sublime sur le lac de Neuchâtel. Et les joyeux trublions de la Compagnie du Cachot ont animé l'après-midi en présentant une version très réussie de leur spectacle Sofa où l'inspiration de leurs improvisations était puisée dans une interview en direct de mes parents.
À refaire dans cinquante ans !
(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le mercredi 15 août 2016.)